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Artistoc
31 octobre 2008

le poison vert

D'abord il fait noir et elle est au fond à gauche de tout cela et elle essaie d'oublier.Personne ne la voit très bien mais au fond tous la regarde un peu sans savoir.Peut-être a-t-elle déjà disparue. Pourtant il y a quelque chose, c'est sûr. Elle cherche...
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30 octobre 2008

le sujet photographique

Margaux reçut son premier appareil-photo le 19 avril 1997, jour de ses 17 ans. Elle revenait du lycée à pied ce jour-là et était rentrée seule à travers les rues d'Angoulême en pensant au week-end et à la fête qu'elle tenait à préparer pour l'occasion....
29 octobre 2008

C'est lui.

C'est lui. J'en suis sûre. Il vient de passer devant moi. A vélo. Il ne m'a même pas vue. Rien. Du tout. Rien. Il est passé trop vite, lui, trop rapide. Trop lente, moi, à seulement tourner la tête. Comme si je l'avais vu hier. C'est vrai qu'un moment...
28 octobre 2008

(sans titre)

Tendres sont l’extase et la beauté des angesTendres les amours et les serments qu’on danseTendre est la lune rousse qui éclaircit les cœursEt fade dans le monde le reste moins ton cœur.
27 octobre 2008

marie

marie
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27 octobre 2008

Fin du monde

Fin du monde paresseuse et complémentaireAbsolue sans concession totalitaireFin du monde en un mot nécessaire. Elément qui s’en vient ingénuEt témoigne d’un autre imprévuSerein, palpable et tant charnuUne courbe inlassable et fragileTout à fait sur le...
24 octobre 2008

Etre humain c'est se souvenir

Etre humain c'est se souvenir. Inventer une suite aux images des autres et dire. Une chaîne qui raconte, une histoire qui permet, la linéarité. Des autres en repentirs. Ne pas se souvenir ou mal se souvenir développe un complexe du passé fondateur. Complexé...
24 octobre 2008

- Pixies + Breeders -

23 octobre 2008

#16 - sourire à la fenêtre

Marthe s'était penchée par la fenêtre pour éteindre une cigarette. Le ciel était gris et la ville sentait la pluie de l'automne, les nuages bas annonçaient une journée un peu morose et, entendant le concert des voisins qui toussaient, elle pensa que certains...
22 octobre 2008

Thisbé, dans sa tombe, J+1

Thisbé, dans sa tombe, J+1
J’ai entendu qu’il était mort. Je n’ai entendu qu’une seule version. Il est en vie. J’ai entendu qu’il était mort noyé pendant une fête près des falaises de Behou. Impossible. Son corps flottant près des rochers, puis les vagues, et son visage écrasé...
21 octobre 2008

Au bord du lit

Au bord du lit ils découvrent juste qu'ils ne se connaissent pas et qu'ils sont seuls depuis si longtemps. Au bord du bord du lit, ils se mettent à parler. Alors vous tendez vos lèvres pour écouter l'autre se découvrir et se dire qui il est. Il ne l'est...
20 octobre 2008

bbh

Elle est là. Elle est là et personne ne peut imaginer ce qu'elle représente pour moi, c'est en effet inimaginable, tout à fait improbable dirais-je puisque je le répète, hors-contexte, elle me fait l'effet d'une chose inoffensive et un brin trop fragile...
17 octobre 2008

#15 - ce vide blanc

C'est en lisant qu'Emma s'en aperçut. Elle s'aperçut soudain de la médiocrité de la relation qu'elle entretenait avec le monde, avec la pensée, avec les souvenirs et leur matière, avec la vie. Elle contempla les livres dans la bibliothèque et les histoires...
16 octobre 2008

bbh

C'est la fin d'une journée bien remplie. J'ai ouvert ma boîte mail plusieurs fois aujourd'hui sans jamais y chercher la réponse à une question posée 8 ans auparavant : j'ai laissé tomber les réponses aux questions impossibles, les réponses impossibles...
15 octobre 2008

#14 - rêveuse à la fenêtre

Rêveuse à la fenêtre, Sara espérait qu'on l'observe. Accoudée à la pierre de son très cher immeuble baigné des faisceaux déclinants d'un soleil de soir d'automne, elle souhaitait qu'on puisse l'apercevoir, sinon de l'immeuble d'en face, au moins de ceux...
14 octobre 2008

Bill Viola - Anthem

Bill Viola - Anthem
13 octobre 2008

# 13 - cartographie de la douleur

Il y a des bancs sur lesquels on ne s'asseoit pas parce qu'on n'y a jamais pensé. Pas l'occasion de s'y mettre, au milieu de cette rue-là, sur ce banc en question, entre deux arbres, au bout d'une rue qu'on traverse seulement le soir car elle nous sépare...
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